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The following presentation exists in French and in English. You can order it for free by contacting 
ICSEconsulting@gmail.com


La présentation du parcours client existe en français et en anglais. Vous pouvez la commander gratuitement en contactant : ICSEconsulting@gmail.com

 

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Comment le Parcours Clients irrigue l’amélioration continue des Processus… et réciproquement.

Avertissement

Cette présentation représente une opinion, « étayée » certes par de nombreux échanges et de nombreuses investigations. Elle n’en demeure pas moins une opinion, qui compte tenu de notre cheminement professionnel peut-être considérée comme partiale. En aucun cas, et nous en sommes conscient, elle n’est une « Vérité » sans faille. En revanche c’est « la notre ».

Chacun d’entre vous aura le loisir, à la lumière des propos qui sont tenus ci-dessous, de se faire « sa propre opinion ». Si nos opinions diffèrent nous en acceptons l’augure. Vous pourrez alors par les questions que vous nous poserez, ou les commentaires que vous nous transmettrez, nous permette d’affiner notre argumentation et d’enrichir cette réflexion.

1.Introduction

1.1Le Pitch

Dans la littérature sur le « Parcours Clients » que nous avons consultée, nous n’avons pas trouvé, ce qu’intuitivement nous recherchions, à savoir que selon nous il existerait une relation très étroite entre « Le Parcours Clients » et ce que nous appelons la chaine de valeur ou le BPM – Business Process Management ou encore le Management par les processus.

Les informations trouvées le plus fréquemment indiquaient que les concepts étaient différents et qu’ils ne regroupaient pas les mêmes notions. Ce qui n’a pas manqué de nous interpeller1.

A partir de ce constat, nous nous sommes attachés, au cours de deux ateliers qui ont été conduits successivement, d’établir  que « Parcours Client » et « Chaine de valeur2 » étaient non seulement liés mais complémentaires, et que l’efficience de l’un faisait l’efficience de l’autre, et réciproquement. 

1.2L’exemple du chauffeur de Taxi.

L’exemple relaté ci-dessous dépeint une situation réelle mais ubuesque qui a opposé un chauffeur de taxi à sa compagnie d’assurance.  

L’histoire est la suivante :

  • Un chauffeur de taxi reçoit sa prime d’assurance à payer. 

  • Il envoie son règlement, qui pour une raison inconnue n’est pas affecté à son compte. 

  • Au bout d’un certain temps il reçoit une relance,

  • Il contacte donc le service client qui prend note de sa réclamation

  • Deuxième incompréhension cette réclamation, pour une raison que nous ignorons, n’est pas suivi d’effet

  • Le chauffeur de taxi reçoit donc une nouvelle lettre de relance,

  • Il contacte donc une nouvelle fois le service client,

  • Mais toujours pas de changement de sa situation.

  • Puis une nouvelle lettre de relance, et encore un nouveau contact avec le service client et ainsi de suite.

  • Jusqu’au jour où notre chauffeur de taxi reçoit une lettre de résiliation de son contrat.

  • Que fait notre chauffeur ?

  • Il contacte un animateur de télévision célèbre, qui anime une émission, prolongement de son émission de Radio « ça peut vous arriver »  et débat du problème qui l’oppose à la compagnie devant des millions de téléspectateurs.

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(1) A l’époque en 2022 quand nous avons débuté notre étude. Peut-être cette perception a-t-elle évolué, dans les esprits depuis lors ?

(2) Le Mot processus étant trop souvent confondu avec mode opératoire, nous préférons utiliser le mot « chaine de valeur » ou BPM, qui bénéficient d’une connotation plus positive. Nous utiliserons dans cette note que ces deux libellés qui contiennent par essence le concept de « Management par les processus ».

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Cet exemple date du début des années 2020, et on peut s’étonné que de nos jours, une entreprise de services d’une telle taille, puisse par un manque d’organisation et de transversalité de ses processus « s’offrir » une publicité aussi, navrante et d’une telle ampleur.

L’actualité nous montre que toutes les entreprises font d’énormes efforts et d’investissements pour augmenter la satisfaction de leurs clients. Cet exemple nous montre que si les entreprises ont naturellement des « Parcours clients » en fonction de la typologie de leur clientèle, ceux-ci doivent être non seulement être identifiés, mais aussi organisés, maintenus et optimisés. 

De ces relations avec ses clients l’Entreprise retire des données, qu’elle se doit logiquement analyser pour définir ses axes d’amélioration, et bien évidemment de ne pas les négliger. Un taux de réclamation élevé par exemple, est un indicateur qui doit au même titre qu’un taux de défaut sur des pièces dans l’industrie, déclencher une alerte sur la qualité de la production, qui doit suggérer en conséquence des actions de remédiation des processus  qui pilotent cette fabrication (de produits ou de service). C’est le fondement même du Lean Management.

1.3 Le Storytelling  ou les 5W– Comment avons-nous abordé cette réflexion ?

Le Storytelling aussi appelée « Méthode du Questionnement ou des 5W » est une pratique Ancestrale(3). Elle a été remise au goût du jour au début du 20ième siècle par les journalistes et son univers de description à même parfois été étendu4 par de nouvelles questions, dans certains cas.

Par une présentation synthétique, elle permet de structurer la trame des informations nécessaires, dans le but de rédiger un article pertinent ou dans le but d’élucider un problème.

Cf. Schéma N°1

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(3) Le Storytelling  a dit-on été créé par Aristote.

(4) La méthode des 5W vise à cadrer toutes les dimensions d’un sujet, pour en dresser une présentation exhaustive. Elle se décline en fait sous la forme de 5W+1 avec le How ou de  5W+3  en rajoutant les dimensions How Much/How Many et If. En français elle répond à l’acronyme QQOQCCP, Qui, Quoi, Où, Quoi, Comment, Combien et Pourquoi. A noter que l’Acronyme Français ne respecte pas la suite logique ; il Devrait être QPQOQC ou QPQOQCCS Quoi, Pourquoi, Qui, Où, Quand, Comment, et éventuellement Combien et Si. Cette suite logique n’est pas forcément mieux respectée par ceux qui utilisent dans le schéma original des 5W.

Elle est notamment devenue incontournable dans le Management des Risques avec l’implémentation du Sarbanes Oxley Act en 2002 et la généralisation du contrôle interne et des matrices des risques et des contrôles. Ces organisations se servent abondamment de la méthode des 5W pour décrire la structure des contrôles  à mettre en place pour réduire les risques.

Cf. Schéma 1.

 

  • La première question c’est le What (le Quoi) – C’est notre objectif, le sujet de notre article ou le problème que nous voulons résoudre. Dans notre cas c’était aussi le titre de notre atelier : Comment le « Parcours clients » irrigue l’amélioration continue des processus (quel est donc son impact sur les chaines de valeur de l’Entreprise et donc sur son référentiel des processus), et réciproquement (c’est-à-dire comment cet impact sur les processus génère des améliorations de ces derniers, contribuant à leur tour à l’amélioration continue et l’optimisation des Parcours clients.

  • La deuxième question qui vient est le Why (Pourquoi) – C’est la raison, la justification qui motive le projet : « Pourquoi » souhaitons nous atteindre cet objectif. C’est ce que nous avons évoqué dans le Pitch. Nous pensions intuitivement qu’il doit y avoir une relation forte entre « Parcours Client » et « Chaine de valeur ». L’exemple mis en exergue ci-dessus nous a servi à exposer le risque encouru, si cette relation n’est pas mise en place.  Nous ne comprenons pas d’ailleurs que la littérature ne s’en fasse pas plus largement l’écho, et nous regrettons la distorsion d’intérêt qui peut exister entre ces deux notions « Parcours Clients » et « Chaine de Valeur ».

Il est donc devenu essentiel selon nous, de démontrer que ces deux concepts sont non seulement liés l’un à l’autre, mais qu’ils sont aussi complémentaires voir indissociables et que l’efficience de l’un conditionne l’efficience de l’autre et réciproquement. C’est donc la réalité de cette symbiose5 qu’il nous a fallu démontrer.

  • Ensuite viennent le Who (Qui doit le faire, qui est concerné), le When (Quand doit-on le faire ?) et le Where (Ou cela doit être fait) (Voir les réponses apportées dans le Schéma N°1)

  • ET enfin le How (le comment) : Comment allons-nous procéder pour argumenter et démontrer notre point de vue ? Quels sont les points bloquants, les écueils et les allégations qu’il nous faut réfuter ou démontrer pour atteindre notre objectif.

    • La première allégation qu’il nous a faudra lever, est sans conteste, celle qui consiste à affirmer que chaque « Parcours Clients » est unique. Chaque entreprise peut même en avoir plusieurs en fonction de la typologie de sa clientèle, et de la constitution de ses réseaux de distribution.

    • La deuxième allégation qui nous a été opposée, est que les concepts ne recouvrent pas la même dimension. Le périmètre du Parcours Clients, au dire des spécialistes, recouvre un domaine beaucoup plus vaste que celui de la « Chaine de Valeur » et notamment pour la période dite de préachat.

    • Le troisième point  sera d’établir le lien, entre le « Parcours Clients » et la « Chaine de valeur ». La littérature existante sur le sujet, devra aisément nous permettre de constater cette relation, ou plutôt cette interaction.

    • La difficulté suivante consistera à démontrer comment le fonctionnement des « Parcours Clients » peut avoir un impact, via ces interfaces sur l’amélioration continue des processus.

    • Enfin il nous faudra déduire et justifier comment à son tour l’optimisation de la « Chaine de valeur » (des processus) aura  réciproquement un impact sur le « Parcours clients ».

 

En résumé :

Notre objectif est de démontrer par cette analyse empirique (une fois que nous aurons réussi à démonter toutes les allégations et objections qui nous sont opposées) qu’il existe bien une symbiose entre « Parcours Clients » et « Chaine de Valeur » et comment l’efficience de l’un était intimement liée à l’efficience de l’autre et réciproquement. Une fois ce résultat acquis, alors nous pourrons considérer que les buts que nous nous étions fixés ont été atteints.

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(5)  Symbiose dite Mutualiste : Association étroite de deux ou plusieurs organismes différents, mutuellement bénéfique, voire indispensable. A ne pas confondre avec la symbiose commensalisme ou parasitaire.  L’image du Yin et du le Yang ou le poisson clown et l’anémone de mer, nous est venu intuitivement pour décrire cette une symbiose mutualiste, l’imbrication de ces deux concepts.

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How Customer Journey irrigates  continuous improvement of processes… and vice versa.

Disclaimer

This presentation represents an opinion, «supported» certainly by many exchanges and many investigations. Nevertheless, it remains an opinion, which according to our professional career path may be considered as biased. In any case, and we are convinced of it, it is not a flawless «truth». On the other hand, it is “our”.

Each of you will have the opportunity, based on what is stated below, to make “your own opinion.” If our opinions differ, we accept this possibility. You can then allow us to refine our arguments and enrich this reflection through questions you will ask us, or comments you will send us.

 

1.Introduction

1.1 Pitch

In the literature on the «Customer Journey» that we have consulted, we did not find, what intuitively we were looking for, namely that according to us there would be a very close relationship between “Customer Journey” and what we call the “Value Chain” or BPM – Business Process Management or Management through processes.

The information found most frequently indicated that the concepts were different and that they did not group the same ideas. What has really challenged us(1).

From this observation, we have endeavored, during two workshops that were conducted successively, to establish that “Customer Journey” and “Value Chain(2)” were not only linked but complementary, and that one’s efficiency made other’s efficiency as well, and vice versa.

1.2 The taxi driver example.

The example described below depicts a real but ridiculous situation that opposed a taxi driver to his insurance company.

The story is as followed:

  • A taxi driver receives his insurance premium to pay,

  • He sends his payment, which for an unknown reason is not assigned to his account,

  • After a while he gets a reminder,

  • He therefore contacts the customer service who takes note of his complaint,

  • Second misunderstanding this claim, for a reason we do not know, is not followed by any effect,

  • The taxi driver receives a new reminder letter,

  • He contacts the customer service again,

  • But still no change in his situation.

  • Then a new reminder letter, and again a new contact with customer service and so on,

  • Until the day our taxi driver receives a letter of termination of his contract.

  • What is our driver doing?

  • He contacts a famous television host, who hosts a show, extends his Radio show “it can happen to you” and discusses his problem with the company in front of millions of viewers.

 

This example dates from the early 2020s, and it is surprising that today, a service company of such a size, can by a lack of organization and transversality of its processes «afford» advertising also, distressing and of such magnitude.

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(1) At that time in 2022 when we started our study. Maybe, this perception has changed, since then?

(2) The word process being too often confused with operating mode or procedure, so then we prefer to use the word “Value Chain” or “BPM”, which have a more positive connotation. We will use, in this note, only these two labels which contain by essence the “Management by processes” concept.

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News shows that all companies are making huge efforts and investments to increase the satisfaction of their customers. This example shows us that if companies naturally have « Customer Journeys» according to the typology of their customers, these must not only be identified, but also organized, maintained and optimized. 

 

From these relationships with its customers the Company withdraws data, which it must logically analyze to define its areas of improvement, and of course not to neglect them. A high complaint rate, for example, is an indicator that must, like a defect rate on parts in the industry, trigger an alert on the quality of production, which must therefore suggest actions to remediate the processes that drive this manufacturing (of products or services). This is the very foundation of Lean Management.

 

1.3 Storytelling or 5W – How did we approach this reflection ?

Storytelling also called « Questioning Method or 5W rule » is an Ancestral practice(3). It was brought up to date at the beginning of the 20th century by journalists and its description universe could be in some cases, extended by new questions(4).

 

By a synthetic presentation, it allows to structure the frame of the necessary information, in order to write a relevant article or to clarify a problem.

See Figure N°1 - Storytelling

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(3) Storytelling is said to have been created by Aristotle.

(4) The 5W method aims to frame all the dimensions of a subject, to make a comprehensive presentation. It comes in the form of 5W+1 with the How or 5W+3 by adding the dimensions How Much/How Many and If. In French it answers to the acronym QQOQCCP (Qui, Quoi, Où, Quoi, Comment, Combien et Pourquoi). Note that the French acronym does not respect the logical sequence; it should be QPQOQC or QPQOQCCS (Quoi, Pourquoi, Qui, Où, Quand, Comment, et éventuellement Combien et Si). This logical sequence is not necessarily better respected by those who use in the original 5W scheme.

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It has become essential in Risk Management, with the implementation of the Sarbanes Oxley Act in 2002 and the generalization of internal control and risk and control matrices. These organizations make extensive use of the 5W method to describe the control structure to be put in place to reduce risk.

See Figure 1.

 

  • The first question is What – This is our goal, the topic of our article or the problem we want to solve. In our case it was also the title of our workshop: How the «Customer Journey» irrigates the continuous improvement of processes (what is its impact on Company’s “Value Chains” and therefore on its process repository/framework), and vice versa (i.e., how this impact on processes generates process improvements, contributing afterwards to continuous improvement and optimization of “Customer Journeys”.

  • The second question that comes up is Why – This is the reason, the rationale behind the project: Why do we want to achieve this goal. This is what we discussed in the Pitch. We intuitively thought that there should be a strong relationship between "Customer Journey" and "Value Chain". The example highlighted above has served to expose the risk incurred if this relationship is not established. We do not understand that the literature does not echo it more widely, and we regret the distortion of interest that can exist between these two notions "Customer Journey" and «Value Chain».

It has therefore become essential, in our opinion, to demonstrate that these two concepts are not only linked to each other, but that they are also complementary or inseparable and that one’s efficiency, conditions other’s efficiency and vice versa. It is therefore the reality of this symbiosis (5) that we had to demonstrate.

  • Then come the Who (Who should do it, who is concerned), the When (When should it be done?) and the Where (Or it should be done) - (See the answers provided in Figure 1)

  • AND finally, the How: How will we proceed to argue and demonstrate our point of view? What are the bottlenecks, pitfalls, and allegations that we need to refute or demonstrate to achieve our goal.

    • The first allegation we will have to overcome is undoubtedly that each “Customer Journey” is unique. Each company can even have several ones, depending on the typology of its customers, and the constitution of its distribution networks.

    • The second allegation that was made against us, is that both concepts do not cover the same area. The scope of the “Customer Journey”, according to specialists, covers a much broader area than that the “Value Chain” one and in particular, for the so-called pre-acquisition period.

    • The third point will be to establish the link between the “Customer Journey” and the “Value Chain.” The existing literature on the subject, will easily allow us to note this relationship, or rather this interaction.

    • The next challenge will be to establish how the operation of the “Customer Journeys” can have an impact, via these interfaces on continuous improvement of processes.

    • Finally, we will have to deduce and justify how “Value Chain” (of processes) optimization will then have an impact on the “Customer Journey.”

Summary of this milestone:

Our objective is to demonstrate through this empirical analysis (once we have succeeded in dismantling all the allegations and objections that are objected to us) that there is indeed a symbiosis between «Customer Journey» and «Value Chain» and how one’s efficiency was intimately linked to other’s efficiency and vice versa. Once, this result is achieved, then we can consider that the goal we had set to ourselves, have been achieved.

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(5) Symbiosis called Mutualist : Close association of two or more different organizations, mutually beneficial, even essential. Not to be confused with commensalism or parasitic symbiosis. The image of Yin and Yang or clown fish and sea anemone, came to us intuitively to describe this mutualist symbiosis, the interweaving of these two concepts.

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